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samedi 5 novembre 2016

LE SYSTÈME SCOLAIRE ANGLOPHONE PRIVILÉGIÉ

2016

Un favoritisme insensé

La présentation bien documentée ci-dessous, par un homme d'affaires dynamique et cultivé, Jean-Jacques Nantel, doit être vue par tous les Québécois, particulièrement par mes collègues professeurs d'université...

On y apprend que l'étude des budgets démontre que 47% du montant des salaires des professeurs d'université versé par l'État québécois l'est aux professeurs des universités anglophones.

Or, la proportion d'anglophones de la minorité d'origine britannique n'est que de 7 à 8% environ selon les statistiques fédérales...

Ce qui est 7 (sept) fois plus que pour les professeurs des universités de langue française.

Cherchez l'erreur ! On comprend alors le silence des universités anglophones devant les coupures du gouvernement Couillard...

Faut-il rappeler que les trois (3) université de langue anglaise du Québec servent largement à angliciser les immigrés et à former en anglais, et largement à nos frais, des étudiants étrangers qui retourneront pratiquer en anglais chez eux après leurs études ? C'est le cas de plus de 50% des médecins formés à McGill...


Faut-il aussi rappeler qu'il n'y a aucune université exclusivement de langue française à l'ouest du Québec? Comme réciprocité, on peut trouver mieux...


C'est à écouter attentivement et à diffuser largement.

Serions-nous de misérables cocus contents à perpétuité ??? Cliquer...

Il s'en trouve, hélas ! pour courber la tête et accepter la soumission inconditionnelle. Dommage!...
 
Nous valons infiniment plus que ça. Heureusement !

Quand verrons-nous les professeurs d'université se mobiliser devant cette situation inacceptable?
 


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En 2008, je relevais déjà le déséquilibre inacceptable suivant...
Ici, l'État toujours très « provincial » dont la langue officielle est le français attribue à la minorité anglophone (environ 8% de la population) 50% du budget pour la réalisation d'un centre hospitalier universitaire séparé ( MUHC 'McGill University Health Center'), alors qu'un seul devrait être réalisé réunissant tous les effectifs scientifiques de Montréal: 50% pour 8% de la population, c'est plus de 10 fois ce qui est attribué à la majorité de langue française! 

Récemment (automne 2008), le Canadian Foundation for Innovation (CFI) a décidé d’accorder 100 millions de dollars au Research Institute du McGill University Health Center (MUHC), après avoir refusé toute aide au méga-hôpital universitaire francophone de l'Université de Montréal (CHUM) ! Il faut aussi mentionner que plus de 50% des diplômés en médecine de McGill quittent le Québec avant cinq ans sans rembourser un sous alors que le Québec a une grave pénurie de médecins (voir ci-dessous)... 
Cherchez l'erreur... Et, en plus :

Près de la moitié des médecins diplômés de McGill quittent le Québec
Source :    clic

Autre source :
Source : PC - Environ 52 % des médecins formés à l'Université McGill ont décidé en 2008 de quitter le Québec après leurs études même si l'État (nous) paye pour leur scolarité.
Des statistiques de l'Association des facultés de médecine du Canada obtenues par le Journal de Montréal indiquent qu'en 2008, seulement 41 des 85 diplômés de l'institution exerçaient leur profession au Québec deux ans après avoir terminé leur résidence. 
Les 44 autres médecins avaient choisi de pratiquer ailleurs. Chaque médecin diplômé de McGill coûte 158 200 $ à l'État. 
Deux ans après leur résidence, 91 % (152 médecins) des diplômés en médecine de l'Université de Montréal continuent de pratiquer au Québec, alors que 9 % (15 médecins) vont ailleurs. 
Du côté de l'Université Laval, à Québec, 84 % (90 médecins) restent dans la province, tandis que 16 % (17 médecins) vont à l'extérieur. 
À l'Université de Sherbrooke, 78 % (80 médecins) pratiquent au Québec, alors que 22 % (23 médecins) quittent la province. 
Par ailleurs, un sondage réalisé par l'observatoire de l'Indice relatif de bonheur (IRB) indique que 58 % de la population du Québec estime que les diplômés en médecine devraient travailler dans la province jusqu'à cinq ans après la fin de leurs études.

Le coup de sonde a été mené sur Internet, entre le 27 octobre et le 18 décembre 2008, auprès de 1266 personnes, avec une marge d'erreur de 2,7 %, 19 fois sur 20.
 [ 18-03-2009 ]

Voir aussi le document suivant avec d'autres références CLIC

Aucun pays n'a l'exclusivité de la bêtise !...

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vendredi 15 juillet 2016

POUR SE DISTINGUER AUTREMENT

Michel RIOUX
L’Aut’Journal
Décembre 2013
L’homme se cramponne à la servitude plus souvent qu’elle ne s’impose à lui.
Sénèque
 Si tous les Québécois prenaient connaissance d’une statistique livrée par le sociologue Pierre Drouilly dans sa préface du livre Ce peuple qui ne fut jamais souverain, de Roger et Jean-François Payette, il est fort à parier que bien des choses pourraient changer! Et que dit cette statistique, révélée par une recherche du politologue Jean Laponce ?

Que depuis la Révolution française de 1791, il s’est tenu près de 200 référendums de souveraineté. Or les résultats ont tous été positifs, avec une très forte majorité dans la plupart des cas. Mais il y a deux exceptions : les deux référendums québécois, de 1980 et de 1995. Ce sont en effet les deux seuls cas relevés depuis 222 ans, où un peuple a répondu non quand il a été appelé à se dire oui à lui-même.

Devant l’histoire, cela nous fait une maudite belle jambe ! On pourrait peut- être trouver une meilleure façon pour se distinguer, nous qui nous pétons les bretelles de la société dite distincte.

Les deux auteurs, père et fils, dressent avec une lucidité qui peut devenir douloureuse l’état des lieux et les conséquences de ce qu’ils assimilent à la tentation du suicide politique chez les Québécois.

Aux deux référendums perdus s’ajoute l’échec des Patriotes en 1837. Ces trois événements amènent les Québécois « à se laisser dominer politiquement par une autre nation, les convainc de remettre la richesse qu'ils produisent en des mains étrangères, les persuade de vivre en déshérités du monde en abdiquant collectivement leur responsabilité de collaborer à une humanité qui se fait. Cette dépossession se manifeste dans leur renoncement à promouvoir le bien commun et les entraîne à s’illusionner sur les promesses d’un individualisme conformiste, à cultiver la confusion dans leurs choix politiques et à entretenir l’incertitude à leur avenir ».

Un électrochoc, ce livre dont Pierre Drouilly a écrit qu’il « sera une pierre blanche sur le long et laborieux chemin suivi par les Québécois dans leur quête d'eux-mêmes ».

Aux yeux des auteurs, les Québécois se bercent d’illusions en se faisant accroire que leur salut repose sur leurs performances sur la scène culturelle. Si les réussites sont indéniables sur ce plan, elles ne peuvent compenser l’absence d’une réelle prise sur la réalité des choses que seul le pouvoir politique peut apporter.

C’est une certitude clairement énoncée. « Nous aurons beau présenter de notre condition les analyses les plus pénétrantes, créer le théâtre le plus bouleversant, écrire les romans les plus récompensés, rien de toute cette production culturelle ne nous reposera de notre fatigue ni ne nous libérera de notre dépendance si nous ne nous décidons pas à prendre le pourvoir politique », soutiennent les Payette.

Alors que le peuple québécois « est privé du pouvoir politique collectif qui l’a conduit, et le conduit toujours, à hésiter entre la vie et la mort par cette perpétuelle et violente tentation du suicide politique, qui ne peut être pour lui qu’une autre impasse douloureuse », le seul programme politique qui soit recevable consiste à s’assurer une prise sur le réel.

Une prise collective que doit exercer le peuple québécois. Sur son territoire, sur le temps, sur son univers politique, sur ses relations internationales, sur son économie, sur son environnement social, sur sa culture.

La lecture du livre risque d’en conduire certains à désespérer de ce peuple « toujours embourbé dans son provincialisme réducteur ». Mais la condition première à remplir pour assurer cette prise sur le réel, n’est-ce pas d’avoir le courage et d’être capable d’en mesurer la hauteur ?

Ainsi, en dépit de l’accumulation de faits qui constituent autant d’actes manqués dans notre histoire, et des nombreux constats où il serait pour le moins exagéré de soutenir que le courage a été au rendez-vous, force est de constater que l’idée d’indépendance demeure au centre des préoccupations populaires et est toujours vivante, ayant progressé de façon fulgurante depuis 50 ans. Les trois derniers mots du livre sont d’ailleurs une ouverture sur l’avenir : Nous pouvons espérer !

Il ne faudrait surtout pas que Tocqueville finisse par avoir raison, lui qui, dans ses Notes de voyage, écrivait en 1831 : « Cette population nous a paru capable d’être dirigée, mais incapable de se diriger elle-même ». Il faut absolument faire mentir le vicomte.


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vendredi 15 janvier 2016

DES GOUVERNEMENTS CATASTROPHIQUES...

UNE ARNAQUE RADICALE

Le présent gouvernement du Québec, sous la gouverne de Philippe Couillard, le grand ami du défunt Arthur Porter, a versé aux médecins spécialistes un surplus injustifié de 416 millions de $ qu'il dit ne pas pouvoir (ou vouloir...) récupérer : déclaration en fin 2015. Pendant ce temps, notre gouvernement de médecins en congé coupe dans une foule de service essentiels, particulièrement en éducation et en santé.

De plus, il a récemment accordé 200 millions de $ aux ports fédéraux du Québec pour lesquels nous payons déjà largement sans recevoir les investissements appropriés. Peut-être n'avez-vous pas lu mon commentaire publié dans Le Nouvelliste à ce sujet, le 7 décembre dernier :  ICI.
En cas de disparition de l'article, vous le trouverez en annexe ci-dessous :
« Des cocus contents »

Tout récemment, la compagnie RER Hydro qui devait fabriquer des hydroliennes dans une grande usine avec 600 employés à Bécancour a fait faillite, causant une perte de près de 100 millions de $ au gouvernement et aux investisseurs québécois. De plus, le prototype montré dans tous les journaux n'aurait jamais pu fournir la puissance mentionnée, encore moins être installé dans le chenal du Saint-Laurent. C'est ce que je pense avoir démontré dans le bref document en annexe (Les hydroliennes). Le promoteur Imad Hamad, décrit comme un « charmeur » par le maire Dubois de Bécancour, semble être d'une espèce assez venimeuse d'aventuriers et escrocs qui s'agitent autour de nos gouvernements...
 
Quelques éléments de recherche sur ce sujet :

RER Hydro en faillite  (28 décembre 2015)
RER Hydro: plus de 49 M$ jetés dans le fleuve (28 décembre 2015)
RER Hydro, une entreprise sur laquelle on trouve des renseignements de base ici.
Les hydroliennes s'enfoncent
(28 mai 2014)
RER Hydro en courants contraires (23 avril 2014)
Un promoteur subventionné pour payer ses dettes (22 décembre 2013)
Usine d'hydroliennes: de grandes attentes à Bécancour (11 novembre 2013)
Comme on peut le constater, les activités de RER Hydro ont commencé bien avant que Pauline Marois prenne la succession de J.J. Charest à l'automne 2013. Comme on le devine dans la dernière référence, le gouvernement Marois a apparemment présumé que ce dossier avait été correctement monté par le gouvernement précédent en faisant une telle annonce pour compenser la fermeture annoncée de la centrale nucléaire qui avait déjà été décidée sous Charest, mais que ce dernier n'avait pas eu le courage de décréter. 

Le simple examen de ce prototype indique assez clairement qu'il s'agit d'une mise en scène pour profanes. En effet les pales sont beaucoup trop fines par rapport à la surface de l'appareil. De plus, ses dimensions indiquent qu'une hydrolienne parfaite de cette taille ne pourrait donner guère plus de 3 kW dans le chenal du fleuve Saint-Laurent où la vitesse de l'eau ne dépasse pas 1,5 m/s... C'est ce qui est démontré dans l'étude « Les hydroliennes ».



Le « prototype » d'hydrolienne de RER Hydro.
Le président-directeur général de RER Hydro, Imad Hamad, devant une hydrolienne.
http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201405/28/01-4770495-quebec-a-offert-de-racheter-rer-hydro-avant-les-elections.php

Maintenant, un SCANDALE parmi d'autres que le peuple ignore en général ou fait semblant d'ignorer parce qu'on n'a pas le courage d'agir.... Encore une perte de près de 2 MILLIARDS de $, par suite d'incompétence crasse ou de magouilles, ou des deux... Plutôt que de faire bénéficier nos producteurs de légumes des surplus d'électricité d'Hydro-Québec pour chauffer leurs serres, le gouvernement de John James Charest a accepté un contrat selon lequel on paie 150 MILLIONS de $ par année à Trans-Canada (gaz) pour la centrale au gaz de Bécancour qui ne fonctionne pas depuis sa construction en 2007 et qui ne consomme pas de gaz. Un article éloquent qui résument l'arnaque, dans Le Devoir du 11 janvier 2016.

Quelles sont les fripouilles ou les incompétents derrière cette affaire révoltante ???
Plus ou moins les mêmes qui n'ont pas été touchés après la Commission Charbonneau ???


Notre dépossession tranquille se poursuit dans le secteur minier dans le cadre d'un « plan Nord » qui profite essentiellement aux minières étrangères. Le vidage de notre sous-sol de ses riches minerais s'accélère sans qu'un seul gramme de nickel ou autre métal précieux ne soit produit au Québec par une industrie métallurgique moderne. Qu'attendent nos entrepreneurs et autres gens d'affaires pour agir et créer cette industrie essentielle ? 

De plus, non seulement les mines ne nous rapportent rien d'autres que des salaires de mineurs mais elles nous coûtent des millions par année du fait que l'État québécois s'oblige à nettoyer les sites laissés à l'abandon par les minières après avoir vidé le sous-sol. Sur l'implication de Philippe Couillard dans ces affaires :
« Le rachat de la petite société canadienne Goldbrook Ventures par son partenaire chinois Jilin Jien Nickel permettra à l'empire du Milieu de détenir l'entier contrôle sur le projet Nunavik Nickel, dans l'extrême nord du Québec. Le projet deviendra de ce fait la première mine québécoise à propriété 100% chinoise...»

« Jien Canada a passé des conventions de dépôt de titres le 15 octobre 2009 avec les directeurs et représentants officiels de Canadian Royalties détenant un total de 431 936 actions (0,4 % des actions émises et en circulation) : Bruce Durham, Bernard J. Guarnera, Hugh Blakely, Luciana Zannella, Bryan A. Coates, Michael H. Wilson, Dr Arthur T. Porter, Phillippe Couillard...» (CLIC) (Voir aussi plus bas).
On peut constater que ces deux grands copains avaient des activités assez diverses en plus du « Queen's privy council », du SCRS, etc...

Comme la plupart des minières ne paient pas de redevances, il s'agit d'une authentique situation coloniale, comme dans certains pays de misère, mais très riches, comme le Congo, entretenue par certaines 'élites' locales...

En avril dernier (2015), on apprenait ceci qui s'est confirmé depuis :
« Ressources Québec, une filiale d’Investissement Québec, s’apprête à verser 100 M$ à la société minière Canadian Royalties et à sa société mère Jien Canada, qui possèdent la mine de nickel Nunavik Nickel, dans le Grand Nord québécois.
Canadian Royalties avait besoin de capitaux pour poursuivre le développement de sa mine, a indiqué à l’Agence QMI Xiaoman Qi, une porte-parole de l’entreprise. Mme Qi n’a pas donné plus de détails sur le prêt, car une annonce officielle est prévue dans quelques jours.»
 Or,
«...le premier ministre (Couillard) avait siégé au conseil d’administration de Canadian Royalties lorsqu’il avait temporairement quitté la politique en 2009, en compagnie de son comparse le Dr Arthur Porter qui croupit actuellement dans une geôle du Panama en attendant d’être extradé pour répondre aux accusations qui pèsent contre lui ici pour son rôle dans le méga-scandale du CUSM... »  * Porter est décédé depuis.
Et, vers la fin de 2015, ce même Couillard voyait à ce le Québec accorde un 'prêt' de 100 MILLIONS DE DOLLARS à cette compagnie chinoise milliardaire, afin d'accélérer le vidage de notre sous-sol de son riche minerai, expédié en Chine à l'état brut, sans aucune transformation métallurgique au Québec...

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Des cocus contents

Le Nouvelliste -  Trois-Rivières, le 8 décembre 2015


Les principaux ports du Québec, y compris celui de Trois-Rivières, sont encore sous juridiction fédérale, c'est-à-dire canadienne. À ce titre, tout leur financement de projets doit se faire par l'État fédéral canadien auquel nous, Québécois, versons encore plus de 45 milliards de dollars d'impôts divers par année pour s'occuper correctement d'un certain nombre d'activités et d'infrastructures, dont les ports justement.


Nous savons tous que notre port de Trois-Rivières est particulièrement négligé depuis fort longtemps et qu'il dispose d'équipements d'un autre siècle qui limitent son attrait pour les échanges internationaux et autres.

Par ailleurs, nos impôts servent largement à la modernisation des ports de Vancouver, Toronto, Halifax, etc., par rapport auxquels les équipements de Trois-Rivières sont nettement dérisoires quand on les compare.

Or, Le Nouvelliste du 30 novembre dernier nous apprend avec éclat à la page 3 que le gouvernement du PLQ de Philippe Couillard, au moment où il coupe outrageusement dans tous les services essentiels, aurait décidé essentiellement de donner 200 millions de dollars aux ports fédéraux dans un geste dénué de tout bon sens car nous payons déjà largement pour des investissements qui vont ailleurs par le biais de nos taxes et impôts payés à Ottawa. 

Nous payons donc au moins en double, car Ottawa n'a investi que 16 millions de dollars dans le port de Trois-Rivières en 2015 selon ce que nous apprend le quotidien dans le même article. Alors, le moins qu'on puisse dire est que c'est vraiment absurde et désolant de voir des hommes publics locaux considérer comme «un beau cadeau de Noël» ce paiement en double qui serait plutôt le fait de «cocus contents» qui ne savent pas ou ne veulent pas exiger ce qui nous revient. 

C'est assez déprimant...Par conséquent, on ne peut qu'espérer qu'un prochain gouvernement du Québec assumera la pleine responsabilité de tous nos ports, avec toutes les sources de revenus d'un gouvernement qui se respecte.

Jean-Luc Dion, ingénieur et professeur retraité

Trois-Rivières

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