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samedi 19 juillet 2014

CONDITIONS D'INTÉGRATION


SUR L'INTÉGRATION DES NOUVEAUX QUÉBÉCOIS
« ...Mais il faut bien admettre que seule la pleine autodétermination du Québec permettra de régler cette question d'une façon normale et correcte.
L'histoire démontre jusqu'à la nausée que toute mesure pour faire du français la langue normale de fonctionnement au Québec, comme l'anglais en Ontario, a suscité et continue de susciter l'opposition farouche de tous ceux qui se disent « canadiens ».
La « Charte de la Langue française » (Loi 101) a été combattue par tous ceux qui pratiquent la « rectitude politique `à la canadian' » : pensons à Claude Ryan, à P.E. Trudeau, aux éditorialistes des journaux de Gesca, à Jean Charest, etc. Des pans entiers de cette loi ont été démolis par la Cour Suprême du Canada, et les gouvernements successifs l'ont rendue pratiquement inopérante.

Tant que le Québec sera annexé au Canada et privé des pouvoirs normaux d'un État souverain, comme la Norvège, il ne pourra faire vraiment du français la langue officielle, la langue normale de l'éducation du travail et de toutes les activités internes du pays, la langue d'adoption de tous les immigrants. Ce qui n'exclut pas, bien au contraire la maîtrise de plusieurs langues étrangères dont l'anglais.»


Le Bulletin de la République  - 2 juin 2005


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GRAVE ENJEU DE L'ÉDUCATION





|   ÉCHOS  MONTRÉAL   |   NOVEMBRE  2012

éditorial
 
QUAND L'ÉDUCATION FAIT POLÉMIQUE


V
incent Di Candido


L'ÉDUCATION est une question importante. Mais, lorsque nos gouvernants posent des gestes pour la revaloriser et imposer des réformes bien inspirées, ils se heurtent plus souvent qu'autrement à une opposition qui place ses intérêts partisans avant le bien commun. On en a été témoin ces derniers temps avec les prises de position du Parti Libéral contre les mesures du Parti Québécois.

  
L'HISTOIRE NATIONALE

La nouvelle ministre péquiste de l'Éducation, Marie Malavoy, s'est exprimée avec bon sens sur la nécessité de revaloriser l'histoire nationale dans l'enseignement scolaire. Les Libéraux, pour des motifs qu'il est facile de percer, ont fait preuve de beau-coup de laxisme durant leur règne. Dans les salles de classe, l'histoire des deux peuples fondateurs est occultée. Cette situation est un scandale. Comment comprendre la réalité politique d'aujourd'hui si l'on ignore la Conquête ? Ou, plus près de nous, si on ne connaît pas les dessous de l'adoption de la Constitution de 1982 ?

La députée libérale Francine Charbonneau, porte-parole de l'opposition en enseignement primaire et secondaire, s'en est indignée. Elle devrait pourtant se garder une petite gêne. Pour ne pas froisser son électorat anglophone et fédéraliste et ne pas se mettre en froid avec Ottawa, son parti a délibérément fait la sourde oreille aux récriminations fréquentes d'historiens qui ont déploré avec raison, ces dernières années, la mise à l'écart de l'histoire nationale.

L'ÉDUCATION D'UNE ÉLITE PRIVILÉGIÉE

Mme Malavoy a fait preuve du même bon sens dans sa politique sur les écoles privées. On se souvient que la ministre a exprimé son désir d'interdire la sélection dans ces établissements financés par le gouvernement à hauteur de 60 %. Quand on voit l'échec pédagogique et l'apathie qui gangrènent le système d'éducation au Québec, on ne peut qu'être d'accord avec ce coup de barre. D'ailleurs, en Ontario, les écoles privées ne sont pas subventionnées et les frais pour y étudier peuvent s'élever facilement à plus de 25 000 $ par étudiant et pourtant, le système scolaire ne s'en porte pas plus mal. En Europe aussi, le gouvernement ne subventionne pas le privé, ce qui n'empêche pas le système d'éducation de bien se porter et d'être égalitaire.

Certains soutiendront que la sélection est essentielle pour maintenir une masse critique d'étudiants de bon niveau et pour s'assurer que l'apprentissage demeure stimulant pour les étudiants dont les aptitudes sont plus élevées. Or c'est un argument élitiste qui a le défaut de ne pas prendre en compte l'ensemble du problème.

Que fait-on des cas difficiles, qui atterrissent invariablement dans les écoles publiques ? Croit-on que ce fardeau devrait reposer sur leurs seules épaules ? Pensons que, en 2011-2012, le taux d'élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation et d'apprentissage s'est élevé à 20,1 % dans les écoles publiques comparé à seulement 2,6 % dans les écoles privées. La sélection dans les écoles privées a érigé en système le refoulement des élèves en difficulté vers les écoles publiques. C'est surtout vrai à Montréal, où peu d'écoles secondaires publiques offrent un volet international ou particulier pour attirer les meilleurs élèves.

La situation actuelle n'est ni équitable, ni honorable. Puisque les Québécois contribuent par leurs taxes et leurs impôts aux subventions aux écoles privées, on est en droit d'exiger de ces dernières une meilleure collaboration dans la gestion de la diversité scolaire. Le gouvernement, pour sa part, se doit d'offrir un système d'éducation égalitaire à tous les Québécois, quitte s'il le faut à attribuer aux écoles privées une partie de l'enveloppe budgétaire de 1,8 milliard actuellement résere aux écoles publiques pour les élèves en difficulté.

Les écoles privées n'ont pas à jouer les élitistes et à se soustraire au droit égalitaire de l'éducation pour tous.  


SOURCE :  http://www.journalechos.com/echosnovembre2012.pdf


FAWZIA SE FÂCHE

Le coup de gueule que vous allez lire a été publié à la fin juin 2014 dans Jeune Afrique par Fawzia Zouari*, écrivaine et journaliste tunisienne, docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne.


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Il y a des jours où je regrette d’être née arabe...
 
Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d’Allah et où je m’endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques.
 
Les jours où je regarde les cadavres joncher les rues de Bagdad ou de Beyrouth par la faute des kamikazes ; où des cheikhs manchots et aveugles s’arrogent le droit d’émettre des fatwas parce qu’ils sont pleins comme des outres de haine et de sang ; où je vois des petites filles, les unes courir protéger de leur corps leur mère qu’on lapide, et les autres revêtir la robe de mariée à l’âge de 9 ans.
 
Et puis ces jours où j’entends des mamans chrétiennes confier en sanglotant que leur progéniture convertie à l’islam refuse de les toucher sous prétexte qu’elles sont impures. Quand j’entends pleurer ce père musulman parce qu’il ne sait pas pourquoi son garçon est allé se faire tuer en Syrie. À l’heure où celui-ci parade dans les faubourgs d’Alep, kalachnikov en bandoulière, en attendant de se repaître d’une gamine venue de la banlieue de Tunis ou de Londres, à qui l’on a fait croire que le viol est un laissez-passer pour le paradis.
 
Ces jours où je vois les Bill Gates dépenser leur argent pour les petits Africains et les François Pinault pour les artistes de leur continent, tandis que les cheikhs du Golfe dilapident leur fortune dans les casinos et les maisons de charme et qu’il ne vient pas à l’idée des nababs du Maghreb de penser au chômeur qui crève la faim, au poète qui vit en clandestin, à l’artiste qui n’a pas de quoi s’acheter un pinceau. Et tous ces croyants qui se prennent pour les inventeurs de la poudre alors qu’ils ne savent pas nouer une cravate, et je ne parle pas de leur incapacité à fabriquer une tablette ou une voiture. Les mêmes qui dénombrent les miracles de la science dans le Coran et sont dénués du plus petit savoir capable de faire reculer les maladies. Non !
 
L’Occident, ces prêcheurs pleins d’arrogance le vomissent, bien qu’ils ne puissent se passer de ses portables, de ses médicaments, de ses progrès en tous genres.
 
Et la cacophonie de ces « révolutions » qui tombent entre des mains obscurantistes comme le fruit de l’arbre.
 
Ces islamistes qui parlent de démocratie et n’en croient pas un mot, qui clament le respect des femmes et les traitent en esclaves. Et ces gourdes qui se voilent et se courbent au lieu de flairer le piège, qui revendiquent le statut de coépouse, de complémentaire, de moins que rien ! Et ces « niqabées » qui, en Europe, prennent un malin plaisir à choquer le bon Gaulois ou le bon Belge comme si c’était une prouesse de sortir en scaphandrier ! Comme si c’était une manière de grandir l’islam que de le présenter dans ses atours les plus rétrogrades.
 
Ces jours, enfin, où je cherche le salut et ne le trouve nulle part, même pas auprès d’une élite intellectuelle arabe qui sévit sur les antennes et ignore le terrain, qui vitupère le jour et finit dans les bars la nuit, qui parle principes et se vend pour une poignée de dollars, qui fait du bruit et qui ne sert à rien !
Voilà, c’était mon quart d’heure de colère contre les miens. Ouf !
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