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jeudi 28 juin 2012

L'AUTOSURVEILLANCE DES MINIÈRES



On savait qu'on se faisait voler en plein jour depuis longtemps, mais on sait maintenant pourquoi et comment...:

Le jeudi 3 mai 2012 - Entreprises minières

«Autosurveillance» pour l'environnement

QUÉBEC – Les entreprises minières du Nord du Québec ont un contrôle total sur les processus de surveillance environnementale et financière de leurs activités, de l'échantillonnage jusqu'à l'analyse en laboratoire en passant par la supervision du tonnage de ressources exploitées et des redevances payées, affirme le syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ). « Ils appellent ça la gestion du risque », dénonce Lucie Martineau, la présidente générale du SFPQ.
Actuellement, les compagnies prélèvent elles-mêmes leurs échantillons. Elles les font ensuite analyser dans des laboratoires privés. Ces données sont finalement envoyées au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP). (*)
(...)
La situation est semblable au ministère des Ressources naturelles, responsable de délivrer les permis, de recevoir les redevances et de s'assurer que celles-ci correspondent bien au tonnage prélevé. «Il n'y a personne pour vérifier si le niveau de redevance est correct. Ce sont les entreprises qui envoient par courriel les données», ajoute Lucie Martineau.

Lire l'article : clic
(*)  C'est le monde à l'envers. Dans un système normal et honnête, ce sont les services de l'État qui doivent faire ces analyses dans leurs laboratoires d'analyse.

Je vous rappelle de découvrir de nombreux détails ici :

Une improvisation aberrante : le « Plan Nord »
 Aussi :

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mercredi 27 juin 2012

LES DESTRUCTEURS


Nouvelle publiée le 3 juin 2012
dans :

LES DESTRUCTEURS

Jean Garon
- citoyen de Lévis,
- ex-ministre de l’Agriculture et de l’Éducation, et indépendantiste plus que jamais

Les libéraux ont toujours eu un grand talent pour démolir, pervertir ou affaiblir ce qui, dans la société québécoise, incarne notre identité, favorise le progrès social et permet de réduire les inégalités.
La liste est longue de ces reculs et trahisons : les amendements libéraux à Loi 101, les contournements systématiques de la Loi sur le financement démocratique des partis politiques, l’indifférence face au contrôle par les québécois de nos leviers économiques, les modifications à la Loi sur la protection du territoire agricole  n’en sont que quelques exemples.
Dans le domaine agricole que j’ai bien connu, on parle aujourd’hui d’un niveau de détresse et de découragement sans précédent chez les producteurs.  Selon moi, il y a un lien direct entre cette situation et la perversion par les libéraux du principal outil de soutien à l’agriculture, l’assurance stabilisation des revenus. Cet outil avait été  conçu dans mon temps pour protéger la ferme familiale indépendante et efficace mais  les libéraux l’ont mis au service des méga corporations agricoles qui font des agriculteurs des ouvriers agricoles sur leurs propres fermes.
Partout et toujours, la caisse électorale libérale n’est jamais loin lors de ces changements de cap qui affaiblissent notre société.
La dernière cible des libéraux est l’accessibilité aux études supérieures. Pour moi, le fait que cette accessibilité pour tous soit plus grande au Québec que partout ailleurs en Amérique du Nord, du moins sur le plan financier, est une source de fierté.  Pour Jean Charest, on dirait que c’est une honte nationale. 
La richesse d’une nation c’est d’abord et avant tout sa population et qu’est-ce qui permet de développer cette richesse sinon les investissements en éducation et en santé? Vouloir faire des économies de bout de chandelles dans ces domaines est une erreur magistrale, surtout quand des solutions alternatives existent.
Lors de mon bref passage au ministère de l’Éducation, en 1994-96, j’ai été moi aussi confronté au défi de limiter la croissance des dépenses en éducation. Comme aujourd’hui, la solution facile qu’on me proposait était d’augmenter la contribution des étudiants. J’ai toujours refusé et j’ai plutôt forcé les recteurs à faire des économies et les banques à consentir de meilleurs taux sur le financement des prêts aux étudiants.
Cela prend un peu d’imagination et surtout un gouvernement qui a les coudées franches face aux puissances de l’argent et à ceux qui tirent les ficelles derrière les portes closes des conseils d’administration.
La crise actuelle que Jean Charest a lui-même déclenchée est en train de faire une victime collatérale : la solidarité intergénérationnelle entre les jeunes et leurs ainés.  Cela me peine de constater qu’une proportion importante de personnes âgées trouvent que les étudiants sont gâtés et devraient payer plus. Songent-elles au jour où il faudra augmenter les budgets pour leurs soins en foyer ou à domicile et où ces mêmes jeunes diront que les «vieux sont trop gâtés, qu’ils auraient dû économiser quand c’était le temps et qu’ils payent plus maintenant».  Ce serait triste de voir cela arriver.
Jean Charest s’est peinturé dans le coin en faisant de la hausse des droits de scolarité une question de vie ou de mort pour son gouvernement. Il a pourtant reculé bien des fois sur des sujets plus importants. Il est comme le «pissou» qui se sent des gros bras quand son adversaire lui semble plus petit que lui.
Dans l’état actuel des choses, sa démission du poste de premier ministre m’apparaît la seule issue pour dénouer l’impasse. Un nouveau chef pourrait changer la donne sans perdre la face. Les libéraux seraient battus quand même, mais au moins le champ de ruines qu’ils se préparent à laisser derrière eux ne comporterait pas l’accessibilité aux études et la solidarité intergénérationnelle.

Que Paul Desmarais se présente

Il y a quelque temps, j’ai entendu une des déclarations les plus stupides de la part d’un politicien de ma longue carrière. Le ministre Gignac, visiblement frustré, a invité les jeunes leaders étudiants à se présenter aux élections s’ils ne sont pas contents.
D’abord, j’ai beaucoup d’admiration pour ces jeunes qui ont les idées pas mal plus claires et s’expriment infiniment mieux que le ministre en question. Mais, ils ont vingt ans et bien d’autres choses à faire pour quelques années encore.
Ce ne sont pas ces jeunes qui devraient se présenter, mais celui qui est sans doute le leader des leaders de l’ombre derrière tout ce chaos social, ici comme ailleurs : Paul Desmarais que les français viennent d’expulser des coulisses du pouvoir en même temps que Sarkozy.
Ces grands personnages qui prétendent diriger notre société sans avoir le courage de se présenter, en utilisant des pantins achetés à gros prix, m’écœurent profondément.
Je suis heureux de voir sur certaines pancartes brandies par les manifestants : «Desmarais = Charest».  J’espère que ce n’est que le début de l’éveil.
Jean Garon, citoyen de Lévis, ex-ministre de l’Agriculture et de l’Éducation et indépendantiste plus que jamais
Lettre ouverte publiée dans le Journal de Montréal et Journal de Québec du dimanche 3 juin 2012 et dans « L'Oie Blanche ».
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lundi 25 juin 2012

COMMENT S'EN DÉBARRASSER ?


Un article de septembre 2011 du journaliste Normand Lester qui fait réfléchir sur l'ampleur du défi qui est toujours terriblement d'actualité en juin 2012...

Comment se débarrasser de Jean Charest

Au départ, personne ne voulait de Jean Charest à Québec. Jean Charest lui-même n'était pas intéressé à devenir chef du Parti libéral et premier ministre du Québec. John (James) Charest, de son vrai nom, rêvait de devenir premier ministre du Canada. Mais le Canada anglais en a décidé autrement. Dans les années qui ont suivi le référendum volé de 1995, les groupes économiques qui dictent la politique canadienne en finançant les carrières des politiciens ont jugé qu'il était le seul capable de défendre la feuille d'érable rouge dans le cas d'un nouveau référendum.
Charest ne voulait rien savoir. Les puissances de l'argent pour l'amadouer ont dû lui octroyer un généreux subside secret pour qu'il accepte de prendre la tête du Parti libéral du Québec. Le fait qu'il soit conservateur n'avait aucune importance, pour ceux qui l'achetaient. Il était Canadian! Libéral, conservateur c'est du pareil au même pour l'élite économique canadienne (l'oligarchie). Quant aux mafieux, aux magouilleurs et aux opportunistes qui constituent le parti libéral, seul compte le pouvoir et ses possibilités d'enrichissement. S'il faut Charest, on prend Charest. Capiche?
Ce cloaque qu'est le PLQ, jouit d'un avantage exceptionnel sur toutes les autres formations politiques québécoises. Il est assuré, maintenant et pour toujours, de l'appui inconditionnel des anglos et des 'allos', et en particulier des Italiens et des Juifs. À partir de cette base en pleine expansion, il a de bonnes chances d'obtenir une pluralité suffisante de votes pour gouverner dans la mesure où la majorité francophone divise son allégeance entre plusieurs partis.

Voilà comment nous avons eu Charest.

Dès que Charest a été porté au pouvoir, la mafia italienne qui contrôle des pans entiers de l'industrie et des syndicats de la construction a pris en main la gestion de l'État dans les secteurs les plus profitables pour ses activités. Les secteurs corruptibles intéressants du niveau municipal étaient déjà sous sa férule.
Un ancien de la GRC, qui eut à travailler dans des enquêtes internationales avec la police italienne, m'a dit récemment que la mafia avait autant d'influence au PLQ et dans l'industrie de la construction du Québec que dans les institutions semblables en Sicile.
Certains lancent des appels aux députés, encore honnêtes, du parti libéral pour qu'ils se révoltent contre Jean Charest. Entre les principes, la droiture, l'honnêteté, la fidélité à son serment de député et la concussion et le pouvoir, les élus libéraux ont choisi il y a longtemps. Il n'y a plus de gens sans reproches dans ce parti. Le Parti libéral du Québec a les allures d'une association de malfaiteurs. Ses députés et ses membres sont maintenant au minimum des complices après les faits qui profitent des produits de la criminalité.

Voilà où nous en sommes rendus.

La seule façon maintenant de chasser Charest du pouvoir est de faire appel aux agents et aux officiers intègres des services policiers qui enquêtent sur cet amas d'immondices rouges sur lequel trônent quelques parrains pluri-millionnaires:
Le système de justice est bloqué. Votre intégrité et votre probité sont en cause. Jamais vos enquêtes ne vont aboutir si vous vous en tenez aux règles et aux procédures normales. Si vous avez vraiment à cœur vos responsabilités sociétales, il faut que vous alliez au-delà de la loi.
La seule façon de vous assurer que justice soit faite est de transmettre des informations compromettantes aux médias d'information. L'opprobre populaire. C'est une forme de justice expéditive, mais c'est la seule qu'il nous reste.
Suivez l'exemple de votre courageux collègue qui a coulé le document Duchesneau. Nous avons besoin que cinq, dix, vingt d'entre vous lui emboitent le pas.
Il en dépend de vous de nous débarrasser de Charest et du PLQ.
SOURCE : fr-ca.actualites.yahoo.com/blogues/la-chronique-de-normand-lester


ANTICOSTI : LE VOL DU SIÈCLE


ANTICOSTI : UNE ARNAQUE DE CALIBRE SUPÉRIEUR

« Afin de bien comprendre les enjeux autour de l’exploitation des ressources naturelles pétrolières de l’île d’Anticosti, il semble important de faire l’historique qui a mené à l’exploration et l’exploitation du pétrole par Gastem et Pétrolia. Cela nous permettra de bien comprendre comment le pétrole est passé d’une ressource que le gouvernement voulait développer pour les Québécois à une ressource appartenant à des intérêts privés. (...)»
Source :  clic.
Si jamais il s'avère que l'ile d'Anticosti et la Gaspésie recèlent autant de pétrole que les premiers sondages par Hydro-Québec indiquaient, et qui se confirment depuis quelque temps, les Québécois se seront fait arnaqués comme jamais auparavant, au profit d'intérêts étrangers représentés par quelques Québécois de service...
Le gouvernement Charest, fiduciaire du bien public, a cédé les droits d’exploration pétroliers et gaziers sur l’île d’Anticosti à Pétrolia et Gastem en 2007-08. On apprend en 2011 que ces droits recèlent des réserves estimées de 40 milliards de barils de pétrole. À 100 $ le baril, ça représente 4 000 milliards de dollars. Le gouvernement refuse de faire la lumière dans ce dossier.(...)
Source :  clic.

Le mensonge au plus haut niveau...

Anticosti - un détournement de classe mondiale...

« Chez Hydro-Québec, on soutient qu’aucun membre de la haute direction de la société d’État n’était au courant du potentiel des réserves pétrolières renfermées dans l’île d’Anticosti lors de la vente de ses permis à Pétrolia. « Ce sont des études nouvelles pour nous », a fait savoir hier le porte-parole Guy L’Italien au Soleil. (Pourtant) Hydro-Québec, par l’entremise de sa division Pétrole et Gaz, a pourtant procédé à des travaux d’exploration dans l’île d’Anticosti entre 2002 et 2007.
Source :  clic.

Dès 2004, quelques mois après la prise du pouvoir par J.J. Charest,  les droits avaient déjà été cédés par Hydro-Québec pour une bouchée de pain, tout en connaissant l'immense potentiel pétrolier de l'ile d'Anticosti et de la Gaspésie.
Voir les dossiers sur le sujet :
Rimouski, le 26 avril 2004
Sous forme graphique :



Quand s'arrêtera la trahison de nos élites ???