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samedi 7 mai 2011

LECTURES DIVERSES



* Technique...



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8 mars 2011

Des robots quadri(u)pèdes tout terrain

« Selon Marc Raibert, dans une dizaine d’années, les petits robots intelligents seront aussi banals que les jeeps : « Près de la moitié des terres émergées sont inaccessibles aux véhicules à roues et à chenilles. Mais hommes et animaux peuvent se déplacer presque partout à pied. » D’où l’idée de construire un robot qui se meut comme une créature vivante, qui détecte ce qui l’entoure, et qui peut courir, marcher et même sauter par-dessus les obstacles. «  Un tel robot à équilibrage automatique dynamique requiert des commandes informatiques de pointe et des conceptions structurelles et mécaniques avancées »  , explique Marc Raibert. « Il y a eu quelques robots à pattes dans le passé, mais BigDog et LS3 sont largement en avance en termes de comportement sur terrain accidenté et dans toutes sortes de conditions réelles ».»

* Deux poids, deux mesures...:

L’intervention saoudienne à Bahreïn et le silence complice des bourgeoisies occidentales.

Mohamed BELAALI

L’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis ont envahi le petit royaume de Bahreïn dans l’indifférence quasi générale. Pourtant l’évolution de la situation et les conséquences qui peuvent en découler sont d’une importance capitale non seulement pour la région, mais aussi pour le monde entier. Il y a trop de pétrole dans cette partie du monde et la moindre étincelle peut embraser tout le Moyen-orient.

 

La révolte des peuples de la région qui veulent se débarrasser des tyrans d’un autre âge peut constituer cette étincelle. A Bahreïn par exemple, la population mène depuis plus d’un mois, un magnifique combat pacifique contre le despotisme de la dynastie des Al-Khalifa au pouvoir depuis trois siècles.
Au Yémen « le peuple veut renverser le régime », c’est ce que réclament les manifestants depuis plusieurs semaines. Ali Abdallah Saleh, surnommé par son propre peuple le « boucher », est au pouvoir depuis 1978 (1978/1990 président du Yémen du Nord et depuis 1990 du Yémen réunifié).
Le même vent de révolte souffle également sur le sultanat d’Oman dirigé depuis 1970 par le sultan Qaboos qui concentre entre ses mains tous les pouvoirs. Ses ancêtres dirigeaient ce petit royaume depuis 1749 !
Cette aspiration profonde au changement inquiète évidemment les pouvoirs autoritaires en place, mais surtout l’impérialisme américain et européen. Car des régimes démocratiques, au Yémen, à Bahreïn et à Oman peuvent donner des idées et servir d’exemple aux autres peuples de la région qui subissent la même oppression, les mêmes injustices et les mêmes régimes tyranniques.
(...)
L'article complet :  clic

* Le faux remède, ou encore deux poids deux mesures... :

Hausse des droits de scolarité
- Le faux remède au financement des universités

Martin Lavallée - Étudiant à la maîtrise en histoire à l'UQAM 
LE DEVOIR  -  21 mars 2011

Vouloir régler le problème du sous-financement des universités en répercutant la facture aux étudiants par une hausse des droits de scolarité est une solution de facilité qui ne s’attaque pas aux vrais problèmes.

À l'heure où des mesures doivent être prises pour contrer le problème du sous-financement des universités et où le budget Bachand préconise de hausser les droits de scolarité des étudiants pour remédier au problème, il importe de soulever certains points négligés par ceux qui recherchent des solutions au problème du sous-financement. D'autant plus que plusieurs acteurs publics, dont des professeurs et des recteurs d'universités, voient la hausse des droits de scolarité comme une panacée pour nos universités en manque d'argent et militent en sa faveur. Toutefois, tous ne sont pas d'accord avec les tenants de cette solution.
(...)
Dans un article intitulé «Les disparités du système québécois de financement des universités» paru dans l'Encyclopédie de la francophonie en mars 2008, le politologue Marc Chevrier soulignait le fait que les trois universités anglophones du Québec recevaient, pour l'année 2006, 27% des subventions du gouvernement du Québec alors que la population québécoise de langue anglaise représentait 8,2%.
(Donc, plus de 3 fois plus à la minorité de langue anglaise qu'à la majorité de langue française per capita) (*)
(...)
L'article :  clic
(*)
Il s'agit de la minorité d'origine britannique.
On peut facilement vérifier ces données sur le site du Ministère de l'Éducation du Québec : clic.

On sait que la situation est pire dans le domaine de la santé où 50% du budget pour un centre universitaire de recherche médicale a été attribué à la minorité anglaise pour un centre séparé qui fera double emploi, alors que nos moyens ne permettent que d'en construire un seul...


* Pourquoi la poussée vers la hausse des droits de scolarité ?

Verrouiller la porte du château
« La classe opulente devient une caste séparée de la société, qui se reproduit sui generis par transmission du patrimoine, des privilèges et des réseaux de pouvoir.»
(...)
...« le renforcement des mécanismes d'exclusion sociale et un fossé entre ceux qui prennent les décisions et définissent la culture, et la vaste majorité des travailleurs ordinaires.»
(...)
...« Un des moyens les plus efficaces pour verrouiller la porte du château est de rendre très onéreuses les études supérieures, par lesquelles les individus brillants peuvent normalement accéder aux postes de commande. Ainsi, les meilleures universités ou écoles requièrent-elles des frais d'inscription hors portée des classes pauvres et de plus en plus difficilement accessibles aux classes moyennes. À l'université Harvard, le revenu médian des familles des étudiants est de 150 000 dollars.»...
    « Comme les riches détruisent la planète », Hervé Kempf, Éditions du Seuil, 2007.
On comprend alors mieux pourquoi l'Université McGill qui est subventionnée bien au-delà de son poids par le gouvernement du Québec veut exiger 30 000$ de frais de scolarité par année pour son programme de maitrise en gestion des affaires ('MBA') : pour maintenir la caste oligarchique à nos dépens...

Sur un ton plus léger...

* Grand débat entre la droite et la gauche ?


    Un homme va chez le  docteur de famille car son testicule gauche  était enflammé, le docteur l'examina et lui dit que c'était une inflammation du  testicule gauche, que ce n'était pas grave et  qu'il devait voir un urologue. 

Alors il lui  donna le téléphone du spécialiste... mais il  y  eut  un problème :

le  docteur se trompa et lui donna le numéro de son avocat.

Le malade prit un rendez vous et parti voir le soi-disant médecin exactement  à l’heure prévue.

L’avocat lui demande : En quoi puis-je  vous servir Monsieur ? 

Le  malade baissa son pantalon et lui montra  son testicule en lui  disant : comme  vous voyez docteur, j’ai le testicule gauche  enflammé.

L’avocat le regarda hébété sans rien comprendre, après un silence lui dit  : 

Cher ami, excusez moi mais ma spécialisation c’est le droit !!!

Le malade  s’énerva :  C’est vraiment de la  merde dans ce pays, il y a maintenant un spécialiste pour chaque couille...   
   


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LE DEVOIR  -  1910-2010
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DEMAIN – Hymne au Québec
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« Ce qui nous laisse petits,
c'est la peur de devenir grands »
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mercredi 4 mai 2011

LES ÉVÈNEMENTS DU 2 MAI 2011...





Les opinions sont très diverses sur ce qui s'est passé au Québec le 2 mai dernier...

Une hypothèse assez juste :  la tentative d'évasion ! Il faut lire l'analyse de J.F. Lisée :

« Ils se sont évadés. Les électeurs québécois ont massivement tourné le dos au Bloc — puisqu’ils y étaient en plus grand nombre — tourné le dos aussi au Parti libéral et au Parti conservateur pour suivre la piste orange.

Évadés, oui, mais de quoi ? De la prison, justement. De la prison du statu quo
(...)
« Mais le fait reste. Même si 83% des Québécois ont voté contre les conservateurs, ce lundi, Harper sera encore au gouvernement. Majoritaire. Qui l’a élu ? Le Québec ? Non. C’est le Canada.

« Bien que plus de 80% de la population québécoise ait voté contre le Parti conservateur, cela ne l'empêchera pas de nous imposer d'autres missions guerrières (et les budgets militaires à l'avenant), des compressions massives dans la fonction publique et dans les transferts aux provinces, et une série de législations contraires aux valeurs chéries par les Québécoises et les Québécois. (...) » (source)
L’électeur Québécois a pris l’air.  Beaucoup d’air. Il s’est évadé de la routine, de l’habitude. Mais il est toujours prisonnier du Canada.»
Source :  clic.
Pour sa part, Benoît Roy, président du Rassemblement pour un pays souverain, écrit :
« Gardons le cap. Ne baissons pas les bras.
Regroupons nos forces, cessons de douter de nous-mêmes et de croire n’importe qui de sympathique avec un beau sourire et de belles paroles pour nous convaincre de demeurer dans le Canada.
Ayons confiance en nous et réalisons l'indépendance du Québec.»





TROISIÈME VOIE...

Dans Le Devoir du 4 mai 2011, le philosophe Michel Seymour se demande :
« Même si on a l'intime conviction que l'État fédéral est incapable de se réformer, il faut s'ajuster à la démarche de la majorité des Québécois. En appuyant le NPD, les Québécois disent qu'ils veulent à nouveau chercher un arrangement à l'intérieur du Canada.»
(...)
et esquisse d'une voie :
« Une offre de réforme constitutionnelle impliquant notamment la reconnaissance formelle du peuple québécois, un statut particulier pour la "province de Québec", un régime de fédéralisme asymétrique, une pleine maîtrise d'oeuvre en matière de langue, de culture, d'immigration et de télécommunications, et un droit de retrait avec pleine compensation financière, constitue une demande moralement irréprochable.» (Source :  clic)
Pour donner suite à sa demande, on peut certainement fournir quelques indications plus précises sur les prérogatives essentielles du Québec qui lui permettraient de former une véritable confédération avec le Royaume du Canada. En voici quelques-unes à la base :


--  La perception des impôts et des taxes de toutes sortes.
--  Le commerce, le développement économique et le soutien aux entreprises.
--  Les ressources naturelles en général : eau, mines, forêts, etc.
--  Les frontières du Québec dans ses limites de 200 milles.
--  La citoyenneté et l'immigration.
--  Les activités bancaires et services financiers.
--  La santé et les services sociaux.
--  La sécurité sociale et l'assurance chômage; prestations et services.
--  L'éducation à tous les niveaux.
--  L'agriculture, l'alimentation et l'inspection des aliments.
--  La protection des consommateurs.
--  La justice et les droits de la personne.
--  La sécurité publique et la police en général.
--  Le transport interne et international.
--  La gestion des lacs et cours d'eau.
--  La navigation interne et sur nos côtes; le pilotage.
--  Licences et permis en tous genres.
--  Les arts et la culture.
--  La radio, la télévision, le cinéma et les communications en général.
--  Les loisirs et les sports.
--  Les relations avec les autochtones.
--  La protection de l'environnement.
--  Les lieux historiques, les musées et les parcs naturels publics de toutes sortes.
--  Les réserves fauniques.
--  Le logement.
 D'ici le règlement de la question fondamentale, le gouvernement du Québec assumera provisoirement sa part des autres services offerts par le gouvernement du Canada, en proportion de sa population. Par exemple : douanes, postes, défense du territoire, etc.
Là-dessus, le Pr Michel Seymour déclare :
« Si le Canada dit non à cette réforme, la souveraineté assortie d'une offre de maintien de l'union économique dans une union confédérale constitue une autre option moralement irréprochable.» (Michel Seymour)
À défaut de quoi, c'est évidemment la déclaration unilatérale d'indépendance, comme l'a fait la Norvège vis-à-vis la Suède en juin 1905.