Traduction - Translate

lundi 3 janvier 2011

LES MACHINES VOLANTES...



Pour faire changement, un sujet « historico-technique »...

Découvrez Jean-Marie Le Bris, l'inventeur de la première machine volante avec un homme à bord expérimentée en 1856


Elle était tirée par un cheval au galop...


Jean Marie Le Bris
L'homme, le marin et l'inventeur



(...)
Ses essais de la Barque Ailée
En 1856 il fut repris par l'idée de voler comme les grands oiseaux de mer. Sans doute aidé par son père, alors régisseur des travaux d'un chantier de chaloupes et, pour l'entoilage, par des amies de sa famille, il commence la construction de sa barque ailée. En fin d'année, elle est montée dans une grange de Tréfeuntec et, descendue sur la plage de Ste-Anne-la-Palud à bord de la charrette d'un meunier du village, elle est tirée face au vent par le cheval au galop, à l'aide d'un cordage progressivement relâché ; alors elle s'élève puis, libérée, fait une descente en vol plané, avec Jean Marie à bord de sa machine volante, ce qu'aucun homme n'avait réalisé jusqu'alors. Le 9 mars, il dépose un brevet " pour une voiture aérienne ", lequel, en seulement trois vues à l'échelle et huit lignes de commentaires, fait comprendre son invention avec précision. C'est la première fois qu'un brevet décrit le contrôle de vol d'une machine volante par une action indépendante de chacune des ailes et permet, comme il l'a écrit, de " se conduire dans les airs ". Cette qualité inventive n'a pas été comprise jusqu'à notre époque, ce qui nous a décidés à reconstruire la barque ailée de façon correcte. Le brevet lui est délivré le 5 avril, et il peut alors montrer l'appareil au public ; malheureusement, lors d'un essai tenté le 23 avril, à partir de la hauteur de Tréboul et vraisemblablement vers l'île Tristan, la Barque Ailée chute dans la carrière, est démolie, et Jean Marie est blessé à la jambe. Dans l'article de 1867, il dit aussi : " il y a 10 ans je quittais la marine et fis mes premières expériences qui m'ont complètement satisfait mais, comme mes idées étaient trop prématurées, j'ai du les abandonner car j'avais contre moi toute ma famille et mon pays, et mes idées paraissaient extravagantes. "
(...)
SOURCE :  CLIC

Les frères Wright, quant à eux, se sont inspirés des concepts du premier homme qui construisit et fit voler un avion, i.e. un appareil volant avec moteur : Clément ADER (cliquer sur le nom).

Comme dans le cas de Le Bris, les idées de Ader ont paru « extravagantes » et, comme bien des inventeurs précurseurs il n'eut pas la chance de réaliser pleinement son invention.

Voir aussi :

https://www.jstor.org/stable/25730861?seq=1#page_scan_tab_contents

http://en.wikipedia.org/wiki/L%27Aviation_Militaire

Les débuts de l'aviation sont l'oeuvre d'hommes exceptionnels. Parmi ces pionniers, Wilbur et Orville Wright se distinguent par une approche nouvelle du vol. Ayant assimilé les raisons des succès et des échecs de leurs prédécesseurs, ils étudient, dessinent et construisent des planeurs qu'ils dotent de dispositifs de contrôle de vol de leur invention. Après de nombreux essais qui leur permettent d'acquérir la «science du vol», ils construisent un aéroplane doté d'un moteur et d'hélices également de leur invention. Le 17 décembre 1903, ils effectuent, pour la première fois au monde, les premiers vols sustentés, pilotés et contrôlés. En 1905, certains de leur avance, ils cherchent à vendre leur invention. C'est avec la France, où se trouvent leurs principaux concurrents, que s'établissent de mystérieux contacts suivis d'une mission secrète du ministère de la Guerre et d'importantes contestations des milieux civils et militaires qui sont à l'origine des vols au Mans et à Pau où, en 1908-1909, les deux frères connaissent la fortune et la gloire.
Les complexes et souvent secrètes relations des Wright avec la France sont, pour la première fois, analysées dans le détail à partir des archives françaises et américaines. Leur vie et leur œuvre, celle d'hommes courageux, inventifs, minutieux, mais aussi austères et méfiants, est replacée dans le contexte d'une époque où des hommes se disputent l'honneur d'être les premiers à voler.
Claude CARLIER est docteur d'État ès Lettres et Sciences humaines (histoire contemporaine), directeur du Centre d'histoire de l'aéronautique et de l'espace et président de l'Institut d'histoire des conflits contemporains. Ancien professeur à la Sorbonne, il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'aéronautique et l'espace. 
Extrait du livre :
Le présent ouvrage a pour origine une demande de lecteurs d'un précédent livre intitulé Le Match France-Amérique - Les débuts de l'aviation paru en 2003 chez Économica. Ils souhaitaient en savoir davantage sur la vie et l'oeuvre des frères Wright, plus particulièrement sur leurs relations avec la France. La commémoration du centième anniversaire des vols de Wilbur Wright en France est l'occasion de retracer cette saga, mais aussi de rappeler celle des grands précurseurs qui ont directement ou indirectement joué un rôle dans leur oeuvre : Louis Mouillard, Octave Chanute, Otto Lilienthal, Ferdinand Ferber, Clément Ader, Hiram Maxim, Samuel P. Langley.
La conquête des cieux par un appareil plus lourd que l'air est un des plus importants événements de l'histoire de l'humanité, un de ceux qui ont marqué l'histoire des sciences et des techniques. Après avoir domestiqué le feu, dominé la terre et l'eau, l'homme conquiert la troisième dimension, d'abord avec le ballon et le dirigeable, puis avec l'aéroplane qui bouleverse l'art de la guerre, modifie les rapports humains et économiques. Cette conquête s'effectue essentiellement à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
Le ciel, par l'immensité de son profond azur, a toujours séduit l'imagination vagabonde des hommes qui auraient voulu y évoluer. Cette séduction, que l'antiquité magnifie à travers le mythe d'Icare, ne peut se concrétiser malgré tous les efforts entrepris pour rivaliser de légèreté et de vitesse avec les oiseaux. C'est ainsi que, longtemps, l'atmosphère a semblé interdite à l'homme.
Jusqu'au XIXe siècle, les inventeurs ne possédaient que peu de connaissances scientifiques et techniques. L'observation des oiseaux était leur principale source d'inspiration, le vol en battant des ailes leur paraissait être la seule solution. D'autres chercheurs, observant les grands oiseaux voiliers, avaient néanmoins constaté qu'ils pouvaient se déplacer sans battre des ailes en utilisant les courants ascendants. Mais ce n'est qu'avec les progrès de la science aéronautique et la découverte du moteur à pétrole que de nouvelles perspectives se sont ouvertes.
Extrait de l'introduction
Source :  clic

Bonnes découvertes !

   Jean-Luc Dion



* * *
* * *
* * *
* * *
« Ce qui nous laisse petits, c'est la peur de devenir grands »
* * *