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dimanche 6 juin 2010

SUJETS DIVERS

 

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  1. Qui est Michel Bastarache ?
  2. Le réchauffement climatique : causes ignorées ?
  3. Guantanamo : Bush savait que des détenus étaient innocents...
  4. Le terrorisme des islamistes : ce qu'il faut savoir...
  5. Les allophones boudent le français.

QUI SE RESSEMBLENT SE RASSEMBLENT...
 
1. Qui est Michel Bastarache ?


On apprend aujourd'hui que « Michel Bastarache présidera la commission d'enquête » sur les allégations de l'ancien ministre de la justice Marc Bellemare : une décision subite du P.M. qui refuse par contre depuis des mois une enquête publique sur le trafic d'influence qui semble exister entre le monde de la construction et le Parti Libéral, ainsi qu'une enquête sur les pertes excessives faramineuses de la Caisse de Dépôt et Placement (plus de 12 milliards de $), etc.

"(Québec) C'est sur l'ex-juge de la Cour suprême, Michel Bastarache que s'est porté le choix du gouvernement Charest pour présider la commission d'enquête publique destinée à vérifier l'impartialité dans la nomination des magistrats au Québec."

Évidemment, ça provient de cyberpresse et vous trouverez le reste de l'article sur la nomination sur ce lien:


Mais qui est Michel Bastarache et est-il le juge de la situation?
L'extrait suivant nous apprend des choses intéressantes


HANSARD RÉVISÉ • NUMÉRO 14 - Le jeudi 9 octobre 1997
M. Michel Bellehumeur (BQ) : Si je comprends bien le premier ministre, ce qu'un ministre ne peut pas faire à cause du code d'éthique, il le fait faire soit par son personnel, soit par les membres de son organisation politique, ce qui est épouvantable.
Encore une fois, j'ai l'impression que quelqu'un se moque de nous, mais surtout qu'il y a des gens en face qui se moquent de la population. Comment le premier ministre peut-il prétendre que le Parti libéral et le gouvernement sont à ce point indépendants quand des ministres de la Couronne communiquent des renseignements confidentiels sur l'octroi de subventions par le gouvernement aux leveurs de fonds du Parti libéral? C'est vous prouver que la déontologie existe chez le libéraux uniquement quand ça fait leur affaire.
(...)
En prenant connaissance de ces faits, on se dit que le gouvernement du Parti libéral aurait eu tout intérêt à répondre favorablement à l'invitation du Bloc québécois quand celui-ci a proposé la création d'une Loi sur le financement populaire des partis politiques. Évidemment, une telle adoption aurait sûrement eu des conséquences sur les quelques millions de dollars de la caisse du Parti libéral qui proviennent des multinationales et des différents lobbies.
(...)
Étant donné qu'il me reste peu de temps, et étant donné que je suis porte-parole en matière de justice, je ne peux m'empêcher, dans ce débat, en parlant de pratiques douteuses et de nominations partisanes, de parler de la dernière et de la plus grosse nomination partisane de ce gouvernement, soit la nomination du nouveau juge à la Cour suprême du Canada. C'est la pire des nominations politiques que ce gouvernement d'en face ait faites. Michel Bastarache est nommé juge à la Cour suprême du Canada.
Qui est Michel Bastarache? C'est un ancien collaborateur du premier ministre, dans le même cabinet d'avocats, lorsque le premier ministre faisait son purgatoire du Parti libéral du Canada. C'est quelqu'un qui est très proche du Parti libéral du Canada, quelqu'un qui appartenait à un cabinet qui donnait annuellement des milliers de dollars au Parti libéral du Canada, pour leur campagne de financement. La nomination de Michel Bastarache est l'une des pires nominations que le gouvernement (canadien) d'en face ait faites.
Et le pire, c'est que j'ai entendu le premier ministre (J. Chrétien) dire qu'il ne connaissait pas Michel Bastarache. Je lui rappelle qu'en 1986, dans un livre que l'honorable Michel Bastarache a écrit, la préface était signée par Jean Chrétien
(...)
SOURCE :  HANSARD
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L'analyse du journal Le Québécois, le 14 avril 2010 :

Jean Charest nomme un juge fédéraliste

Voilà, la nouvelle est tombée. Jean Charest a trouvé son homme fort pour faire la lumière en ce qui concerne le processus de nomination des juges au Québec. Ce sera donc l'« ange de la confédération » lui-même, Michel Bastarache, l'ex-juge de la Cour suprême, qui se verra confier la mission de sortir le gouvernement Charest de l'embarras dans lequel l'a placé Marc Bellemare en formulant ses révélations fracassantes.

Disons le tout de go : cette nomination est étonnante et démontre bien que Charest est un être profondément cynique. Dans les circonstances actuelles qui se caractérisent par l'entêtement d'un premier ministre à imposer envers et contre tous une commission d'enquête eu égard au processus de nomination des juges même si les Québécois n'en veulent pas, eux qui réclament plutôt une commission d'enquête sur l'industrie de la construction et le financement du PLQ, on se serait attendu à ce que Charest fasse enfin preuve d'un peu de grandeur et qu'il nomme au moins un juge dont la neutralité politique est clairement établie. Mais c'était trop demander ! C'est donc un juge qui est connu et reconnu comme étant fédéraliste qui se chargera de la délicate mission de répondre, au nom du gouvernement, aux allégations de Marc Bellemare.

Les Québécois ont beau remuer comme autant de diables dans l'eau bénite, Jean Charest se fout d'eux et de ce qu'ils pensent comme de sa dernière chemise. Tout ce qui compte pour ce premier ministre aux allures corruptibles, c'est de protéger coûte que coûte le PLQ. Voilà pourquoi il a nommé Michel Bastarache-le-fédéraliste à la tête d'une commission d'enquête dont le mandat ne permettra pas d'éclabousser autant le PLQ que ne pourrait le faire une commission d'enquête sur les liens qui existent entre l'industrie de la construction et les partis politiques au Québec.

En 1992, Michel Bastarache co-présidait le comité du Oui lors du référendum de Charlottetown. Cet accord avait été concocté à la sauvette par Brian Mulroney après que l'Accord du Lac Meech eut été pilonné par les ennemis du Québec fier et debout. Charlottetown, ce n'était rien d'autre qu'un Meech moins, moins et encore moins. Et Bastarache, ce champion des droits des francophones - en autant qu'ils demeurent soumis et dociles bien sûr- tentait du mieux qu'il le pouvait de faire avaler cette entente brouillonne et néfaste aux Québécois et aux Franco-Canadiens. Un fédéraliste dans la plus pure tradition aplaventriste, voilà ce qu'est Michel Bastarache. Et voilà pourquoi Charest l'a choisi !

Mais il n'y a pas que la personnalité fédéraliste de Michel Bastarache qui pose problème. En 1997, la nomination de celui-ci à la Cour suprême du Canada avait soulevé un tollé. Les gens n'étaient pas plus dupes en ces années-là qu'ils ne le sont aujourd'hui. Et ils avaient bien relevé le fait que Bastarache avait travaillé, à la fin des années 1980, dans la même étude juridique que Jean Chrétien. De ce fait, tous se demandaient si les liens passés entre le juge et le premier ministre pouvaient expliquer cette nouvelle nomination à la Cour suprême. Et plusieurs concluaient que tel était bien le cas.

Par conséquent et dans de telles circonstances, avouons qu'il est assez particulier de confier, en 2010, le mandat à Bastarache de faire la lumière sur de prétendues allégations concernant justement des nominations partisanes de juges alors que lui-même s'est déjà retrouvé au centre de telles histoires ! À l'évidence, ce dernier n'évoluera ainsi pas en pays étranger.

Quoi qu'on en dise, Jean Charest est après tout assez habile. En nommant Bastarache, il est clair qu'il s'est assuré de sélectionner un candidat qui saura éviter à merveille les écueils et qui saura comment éviter de plonger encore plus profondément ses amis dans la tourmente.

Mais quelle république de bananes quand même !


Patrick Bourgeois


Le Québécois, la libération par la plume!
www.lequebecois.org
www.resistancequebecoise.org
www.quebec-radio.org


2. Le réchauffement climatique : des causes ignorées ?

Une médaille a deux côtés... plus la tranche !

Si la Terre se dirige vers une catastrophe écologique majeure et probablement mortelle pour l'Humanité, ce n'est pas nécessairement à cause de l'augmentation du gaz carbonique dans l'atmosphère (CO2) : il se pourrait bien que ce soit là un facteur très mineur.

La campagne internationale autour du gaz carbonique fait possiblement diversion en permettant de détourner l'attention de dangers bien réels et bien plus immédiats dont on veut éviter de parler car ça dérange de très gros intérêts financiers : libération dans la nature et ingestion par les êtres vivants de dizaines de milliers de molécules plus ou moins toxiques et très profitables qui n'existaient pas avant l'ère industrielle, et surtout depuis le début du 20e siècle (incluant le plutonium produit par les centrales nucléaires), manipulations génétiques de toutes sortes dont on ignore les conséquences à moyen et à long terme, accumulation fantastique des déchets dans la nature, utilisation des armes nucléaires par les pays qui en ont, disparition des ressources naturelles, désertification, etc., etc.

En effet, l'établissement de mesures qui permettraient la suppression de ces dangers suppose une véritable révolution à l'échelle de la planète qui mettrait fin à un régime de profits fabuleux réalisés par des gens absolument sans scrupules motivés essentiellement par l'appât du gain.

Vidéo, réchauffement climatique :
le professeur Vincent Courtillot expose les principales erreurs du GIEC.
(...)

Voir aussi :

« L'homme est-il responsable du réchauffement climatique ? »
  du géologue Robert Giraudon.

Il faut bien noter que MM. Courtillot et Giraudon signalent essentiellement quelques omissions surprenantes du GIEC. Ils ne contestent pas le fait que l'Humanité fait face à un terrible défi posé par la pollution à grande échelle, le saccage des ressources naturelles comme le pétrole, les forêts, etc., etc.



3- Guantanamo : Bush savait que des détenus étaient innocents

Parmi les 742 prisonniers en 2002, « la plupart n'avaient pas été arrêtés par les forces américaines » mais vendus 5000 dollars par tête aux États-Unis selon l'ancien bras-droit de George Bush.
Lawrence Wilkerson, l'ancien bras-droit de l'ex-président américain Georges Bush, a affirmé dans une déclaration datée du 24 mars et publiée vendredi 9 avril dans le quotidien britannique The Times, que la majorité des détenus de Guantanamo étaient innocents. Selon lui, ils auraient été détenus pour des raisons politiques.
(...)
Lire la suite :  NouvelObs.com


4- LE TERRORISME DES ISLAMISTES
CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR LE COMBATTRE EFFICACEMENT
par Fadlallah Boutros

(...)

2.  Les deux Corans 
C’est un fait connu que la carrière ‘prophétique’ de Muhammad qui a duré près de 23 ans (610-632), s’est d’abord passée à la Mecque puis à Médine pour les dix dernières années.  Ces deux périodes sont très différentes l’une de l’autre.  Les surates données à la Mecque (que j’appellerai le Coran de la Mecque) diffèrent par le style et le contenu de celles données à Médine (le Coran de Médine). Le Coran actuel présente ses 114 surates en mêlant les deux sources mais le travail patient des savants musulmans et occidentaux permet de les distinguer.
(...)
Lire l'article :  clic.

5- LES ALLOPHONES BOUDENT LE FRANÇAIS
Le tiers des nouveaux arrivants refusent les cours offerts par Québec

Robert Dutrisac
Le Devoir
vendredi 1er février 2008

Québec — Entre 30 % et 40 % des immigrants qui n’ont aucune connaissance du français en arrivant au Québec lèvent le nez sur les cours de français qui leur sont offerts. Tout indique que bon nombre de ces immigrants qui évitent les classes de francisation se trouvent rapidement du travail en anglais dans la grande région de Montréal. (...)

L'article :  clic.
Et la situation ne s'est pas améliorée, loin de là avec J.J. Charest.

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LE DEVOIR  -  1910-2010
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DEMAIN – Hymne au Québec
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