Traduction - Translate

jeudi 11 juin 2009

TEXTES DE RÉFLEXION POUR LES QUÉBÉCOIS



L'indépendance est une fin en soi !

LOUIS BERNARD - 06 juin 2009
Texte d’une intervention faite lors du Colloque organisé par les IPSO (Les Intellectuels pour la Souveraineté) tenu à Montréal, le 6 juin 2009, sur le thème suivant :« Construire une majorité exige que la souveraineté soit rendue concrète par un projet de pays. Mais lequel? »
[...]
«
L’indépendance, comme la liberté dont elle l’expression politique sur le plan collectif, n’exige donc pas de justification extérieure. Elle n’a pas besoin de se présenter sous la forme d’un quelconque projet de société. Pensez au Général de Gaulle lançant aux Français son appel de Londres : avait-il besoin de justifier la France Libre par autre chose que la nécessité que la France retrouve sa liberté ? [...]
Source : Site de Louis Bernard


* * * * *
Sauver les meubles
Andrée Ferretti
Tribune libre de Vigile
jeudi 11 juin 2009
« [...] Puisque le Parti québécois n’a jamais été indépendantiste, la stratégie actuellement proposée par madame Pauline Marois n’a rien d’étonnant, encore moins de scandaleux. Elle est adéquate à la situation actuelle. Elle s’inscrit parfaitement dans la logique de ce Parti qui n’a jamais eu d’autre objectif que de réformer le Canada pour que le Québec puisse y trouver son compte. Seule varie la grandeur des exigences, selon le rapport de force, réel ou imaginé, existant entre les deux entités.» [...]
Source : Vigile.net
* * * * * * *

Un autre festival de demandes déçues ?

N. Payne
Tribune libre de Vigile
mercredi 10 juin 2009
« [...] Quoi qu’il en soit, on est en train de nous dire qu’on veut imbriquer souverainisme et fédéralisme réformateur, et envoyer cet hybride recevoir les stigmates d’une autre série de rebuffades canadiennes. Voilà, à mon sens, le pire des deux mondes ; on attribuerait désormais au souverainisme la responsabilité d’une autre déconvenue typiquement fédéraliste. On dirait alors, non pas que le fédéralisme n’est pas réformable, mais bien qu’il ne l’est pas à cause des manoeuvres souverainistes.»
[...]
« Or, l’indépendance n’est pas une affaire de champs de compétence, d’ententes administratives, de négociations les mains vides, d’arguties constitutionnelles soporifiques. C’est exactement le contraire. C’est justement de toute cette lavasse que l’indépendantiste veut sortir le Québec.»

[...]
« La nationalité québécoise existe désormais et, même brimée par un statut provincial, elle se vit et s’exprime maintenant selon les mêmes schèmes que toutes les nationalités du monde. Il s’agit là, à mon sens, des neuf dixièmes du travail qu’avaient devant eux les pionniers du mouvement indépendantiste. Nous sommes riches, instruits, et malgré un certain anonymat, rayonnons sur la scène internationale.

L’indépendance, aujourd’hui, ne fait pas peur. Une majorité de Québécois la pensent faisable, une majorité de francophones la souhaitent. Nous en sommes plus près que jamais.»
Source : Vigile.net
* * * * * * *

Jacques Parizeau a raison !
2009 06 11 - Le Québécois
« [,,,] Le problème fondamental avec le concept de gouvernance souverainiste de Pauline Marois, c’est que cette dernière refuse d’aller au bout de sa logique en adoptant pleinement et franchement une approche antagoniste. Elle préfère confiner encore et toujours son parti au stérile collaborationnisme. Tant qu’elle refusera d’adopter l’antagonisme en tant qu’attitude fondamentale, tant qu’elle croira que l’indépendance pourra se faire dans la joie et l’harmonie la plus totale, sous une pluie de confettis en donnant la main à qui mieux mieux à son prochain, et que son plan sera représentatif de cela, celui-ci ne pourra jamais nous mener à la victoire.» [...]
Source : Le Québécois





mercredi 10 juin 2009

Le Bulletin de la République - 10 juin 2009


Innovations, inventions et déceptions...

AILLEURS...
Les surprenantes voitures à air comprimé de MIDI Entreprises

MDI est le fruit d’un projet initié et dirigé par Guy NÈGRE.

PDG et fondateur de MDI, cet ingénieur motoriste de formation a débuté sa carrière en concentrant ses travaux de recherches sur le rendement des moteurs. Parmi ses nombreuses réalisations, on note la mise au point d'une distribution rotative pour une R8 GORDINI qui développait 152 CV à 11000 tr/min, des moteurs d’aviation légère (SACMA) mais aussi le développement à la fin des années 80 d'un moteur 12 cylindres en W, de 3.5 litres de cylindré, pour la Formule 1. Au cours de sa carrière, Guy NÈGRE a dessiné une centaine de moteurs.

Dans un soucis de sauvegarde de la planète, Guy NÈGRE s'est ensuite intéressé au développement de moteur zéro pollution et a créé la société MDI en 1991. Le but de cette société est de promouvoir et développer des énergies propres, concevoir et produire des véhicules et systèmes non polluants. Son bureau d’étude met au point de nouvelles technologies et des concepts de production innovants pour un développement durable. MDI est à la tête d’un portfolio de très nombreux brevets portant notamment sur l’amélioration du rendement des moteurs à air comprimé et de leur environnement technique, qui ont été déposés à travers le monde dans plus de 127 pays.

Une cinquantaine d’ingénieurs et techniciens travaillent sur la technologie des véhicules à air comprimé avec le soutien du groupe TATA qui est devenu le licencié exclusif pour l’Inde de la technologie MDI, grâce à un accord signé début 2007. Cet accord entre TATA Motors et MDI prévoit que TATA soutiendra la fin du développement et l’optimisation de cette technologie, pour son application sous licence en Inde.

Voir le site pour des détails : clic.

AU QUÉBEC

Au Québec on ne manque pas d'inventions géniales qui ont de l'avenir QUAND on se fait confiance et qu'on terrasse la mentalité de porteur d'eau qui maintient dans la soumission.

Il faut connaitre la triste saga de ces deux inventions qui seraient normalement sur le marché si nous nous comportions comme des Norvégiens ou des Suédois, par exemple, des gens responsables qui sont maitres chez eux :
  1. Le moteur-roue du Dr Pierre Couture et de son équipe à l'IREQ.

  2. La « Quasi turbine » du Dr Gilles Saint-Hilaire.

Voyez aussi le site du Dr Pierre Langlois : L'Électron vert

Aussi : article dans Ultrasonics Sonochemistry

Autre site à visiter :

LE REFUGE DES INVENTEURS QUÉBÉCOIS
(Définition : Refuge - Lieu de dernier recours où l'on se retire pour échapper au danger !)

Où l'on trouve ce texte d'Anatole France sur des situations souvent confirmées :

Extrait de LA VIE EN FLEUR d'Anatole France - 1922
... mon pauvre parrain avait été beaucoup insulté par les savants officiels, et il en souffrait, ne sachant pas qu'un homme ne s'élève à la gloire que sur les morceaux d'injures, et que, pour quiconque pense et agit, c'est mauvais signe que de n'être point vilipendé, insulté, menacé. Il n'avait pas suffisamment observé que, de tout temps, ceux qui honorèrent leur pays par le génie ou leurs vertus subirent l'outrage, la persécution, la captivité, l'exil, quelquefois la mort. Ces considérations n'entraient point dans son génie ... pensant n'avoir qu'à montrer son invention pour confondre ses ennemis. Car il avait l'âme simple et croyait à la puissance de la vérité, alors que seul le mensonge est fort, et s'impose à l'esprit des hommes par ses charmes, sa diversité et son art de distraire, de flatter et de consoler ...
******

On comprend mieux les causes de nos problèmes comme Québécois quand on lit des choses comme celle-ci, dans Le Devoir du 10 juin 2009 :

Attaques de Pierre Karl Péladeau
- Desmarais fils défend Henri-Paul Rousseau

Le Devoir, 10 juin 2009
Paul Desmarais fils, président du conseil d'administration et cochef de la direction de Power Corporation, s'est porté hier à la défense d'Henri-Paul Rousseau après que le grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, eut qualifié sa gestion à la Caisse de dépôt et placement du Québec de «désastre».

«C'est un monsieur qui a énormément de caractère, un "track record" qui est bien prouvé dans plusieurs domaines et nous sommes très heureux de l'avoir dans notre groupe», a déclaré M. Desmarais en marge de la Conférence de Montréal. «Et je pense que le Québec devrait être très heureux de l'avoir aussi, a-t-il ajouté. C'est un homme qui a contribué à la société québécoise et qui continuera à le faire.»

[Quel bonheur, en effet, de l'avoir eu à la tête de notre Caisse de Dépôt et Placement pendant qu'une brochette d'incompétents sous sa direction préparaient activement la perte de 39,8 milliards de $, soit 25% du capital, et 7-8% de plus que la moyenne des pertes d'autres institutions comparables à cause de la crise économique. On sait que M. Rousseau a démissionné avant la fin de son mandat au milieu de 2008 quand la situation devenait grave, quittant avec une bonne prime de départ pour sa belle réussite. Si c'est un beau «track record» pour Power corp., serait-ce pour une mission accomplie ? On sait qu'un autre délégué de Power, Michael Sabia, est maintenant président de la Caisse. Inquiétant...]

Le dirigeant a toutefois refusé de commenter directement les propos de M. Péladeau, publiés dans la plus récente édition du magazine Forces.
«Ce fut un désastre», a lancé le p.-d.g. de Quebecor au sujet de la gestion de M. Rousseau à la tête de la Caisse. «À la Chambre de commerce [du Montréal métropolitain, où Henri-Paul Rousseau a prononcé un discours en mars], je ne me suis pas levé pour applaudir à un gaspillage sans précédent de fonds publics. C'est trop facile de briller comme gestionnaire fort en communication PowerPoint alors qu'on est incapable de livrer la marchandise
En 2008, la Caisse de dépôt a enregistré une perte de 39,8 milliards, soit 25 % de la valeur de ses actifs. M. Rousseau a quitté la direction de l'institution en mai 2008 et y est resté jusqu'en août à titre de conseiller. En janvier dernier, il est devenu vice-président des conseils de Power Corporation et de la Financière Power, avec comme rôle principal le développement à l'international.

Dans l'entrevue à Forces, Pierre Karl Péladeau a dit se rappeler d'une rencontre qu'il a eue en 2003 avec Henri-Paul Rousseau, au cours de laquelle ce dernier lui aurait proposé de vendre le câblodistributeur Vidéotron à Rogers Communications et de récupérer les magazines du géant ontarien des médias. En commission parlementaire à Québec, le mois dernier, M. Rousseau avait soutenu n'avoir «pas de souvenir» d'une telle réunion avec M. Péladeau.

La Caisse de dépôt détient une participation de 45,3 % dans Quebecor Media, la principale composante de Quebecor.

[À la place de M. Péladeau, on serait très inquiet de savoir que la Caisse de M. Sabia pourrait retirer ses billes pour faire crever une des rares grandes entreprises québécoises indépendantes qui résistent à l'envahissement...]
**********

Soutenons VIGILE.net

Le Conseil de la Souveraineté

Appuyons le
Mouvement Montréal français

- - - -

« La différence entre l'homme politique et l'homme d'État est la suivante : le premier pense à la prochaine élection,
le second à la prochaine génération »

James Freeman Clarke (1810-1888)
- - - -

« L'ignorance fait notre tranquillité ;

le mensonge, notre félicité.»

Anatole France
- - - -

« On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part »

« On est responsable de l'époque où on vit,
de la situation où on est.
J'ai toujours cru qu'un intellectuel doit intervenir dans la société.»

Pierre Falardeau
- - - -