Traduction - Translate

dimanche 13 juillet 2008

400e de Québec - Rappels... 8 juillet 2008

RAPPELS DE CIRCONSTANCE...

Le révisionnisme historique et la récupération des fêtes du 400e anniversaire de fondation de la ville de Québec par le gouvernement canadien se sont traduits dans les célébrations par l'escamotage de nombreux faits historiques importants comme nous le savons tous.

Nous savons aussi que sous la pression de ce gouvernement, les couleurs et les symboles propre à l'époque française de la fondation de Québec ont été exclus de la publicité et de l'affichage sur l'évènement par des organisateurs timorés et craintifs. Donc, pas de drapeau bleu et blanc, pas de fleur-de-lys, pas de fleurdelysé, pas d'hermine, etc...Dans Le Devoir du 8 juillet 2008, Christian Gagnon écrit ceci dans un article (plus bas) :
« ...une autre date historique de juillet 2008 a échappé à l’attention de nos bienveillants experts fédéraux en nation-building. Le 8 juillet prochain marquera les 250 ans de la bataille de Carillon (clic). Ce jour-là, les quelque 3600 hommes de Montcalm mirent en déroute 16 000 soldats britanniques ayant pris d’assaut le fort de Carillon (aujourd’hui Ticonderoga, dans l’État de New York).»
Pour voir la carte : clic
C'est l'occasion de rappeler que ce fut une grande victoire des nôtres en effet, et que nous pourrions certainement la célébrer comme d'autres célèbrent nos défaites. Incidemment, c'est le drapeau arboré à cette occasion, le « drapeau de Carillon » qui est l'ancêtre du Fleurdelisé québécois [*]. On peut lire ceci au site du fort Ticondéroga (clic) :
« Fort Ticonderoga was built by the French from 1755-1758 as Fort Carillon located above the narrow choke-point between Lake Champlain and Lake George, which controlled the major north-south inland water "highway" during the 18th century. Due to this strategic location the Fort was the "key to the continent" as the superpowers of the 18th century, the French and the British, contested for empire in North America. On July 8, 1758 the Fort was successfully defended by French forces under the command of the Marquis de Montcalm despite overwhelming British forces led by General Abercromby. This was France's greatest victory in the Seven Years' War and a humiliating and devastating defeat for the British. »
[*] Il a inspiré un poème et chant sublime à notre grand poète Octave Crémazie :
« O Carillon, je te revois encore,
Non plus, hélas! comme en ces jours bénis
Où dans tes murs la trompette sonore
Pour te sauver nous avait réunis.
Je viens à toi, quand mon âme succombe
Et sent déjà son courage faiblir.
Oui, près de toi, venant chercher ma tombe.
Pour mon drapeau je viens ici mourir...»
Pour mieux connaitre nos anciens poètes : clic
On y apprend (au site Ticonderoga) qu'au début de la guerre d'indépendance, le 10 mai 1775, une compagnie de patriotes, les « Green Mountain Boys » commandée par Ethan Allen et Benedict Arnold, a surpris la garnison britannique du fort et en a pris possession. La victoire de Fort Ticondéronga est en fait la première de la guerre révolutionnaire étatsunienne (source : clic).

L'ancien fort Carillon est un lieu fort intéressant à visiter car nos voisins étatsuniens ont fait là un bon travail de reconstitution (à partir de 1908) qui respecte la période française. On y trouve des monuments qui rappellent cette époque où ce fort était un verrou qui bloquait efficacement l'invasion britannique par le sud.

Dans les quelques rares rappels historique des célébrations du 400e, on passe aussi sous silence plusieurs exploits de nos troupes qui faisaient face à des forces beaucoup plus considérables. Voici ce qu'un site étatsunien écrit sur le Général de Montcalm :
Louis Joseph Marquis de Montcalm de Saint-Véran (1712-59), French soldier, born near Nîmes. After serving in the War of the Austrian Succession (1740-1748), he was sent to New France (France's North American colonial empire) in 1756 as major general in command of French troops. Montcalm arrived in New France during the French and Indian War (1754-1763), fought between France and Great Britain. He successfully engaged the British at Fort Ontario, Fort William Henry, and Fort Ticonderoga. In 1759 lack of troops and provisions forced Montcalm to withdraw to Québec in the face of large British reinforcements. From July to September 1759 he defended the city against the forces of the British general James Wolfe. He was defeated on the Plains of Abraham on September 13. Both Montcalm and Wolfe were mortally wounded; Wolfe died on the battlefield, and Montcalm died the next day.
Source : clic
On « oublie » aussi de rappeler que les troupes du Chevalier de Lévis ont remporté la victoire à Sainte-Foy, le 26 avril 1760 et qu'il s'en est fallu de peu que la ville de Québec soit reprise. Il faut se rendre au site d'un collège de langue anglaise pour en apprendre des détails : clic. C'est seulement le 10 septembre 1760 que Lévis accepta de capituler sur ordre de Vaudreuil.

On ne mentionne guère aussi que la défaite des Plaines d'Abraham de septembre 1759 avait été précédée de la dévastation d'à peu près tous les villages du bas Saint-Laurent pour terroriser la population et l'empêcher de ravitailler Québec :

« Wolfe est humilié et désespéré ; il ordonne à ses officiers de brûler le pays, « de Kamouraska à la pointe Lévy ». Les Britanniques dévastent tout sur cent milles de côte le long du Saint-Laurent. Ils brûlent les maisons, les récoltes, les granges et les provisions des Canadiens. Le curé de Québec, l'abbé Jean-Félix Récher, témoigne de l'horreur de la situation dans son journal :

« J'apprends que les Anglais ont brûlé, dans la côte du sud, outre la paroisse de Saint-Antoine, celle de Saint-Nicolas, une partie de celle de Sainte-Croix; dans l'île d'Orléans, les maisons de la paroisse de Saint-François, la moitié de celles de Sainte-Famille; de plus, celles de Baie-Saint-Paul; et qu'ils ont envoyé 600 hommes dans le bas de la côte sud pour brûler les maisons et ravager les blés. »
Source : clic

Aujourd'hui, le 8 juillet, il aurait été approprié de célébrer la brillante victoire de Montcalm à Carillon du 8 juillet 1758...

Il faudrait y penser en prévision de l'an prochain, alors que les canado-britanniques fêteront le 250e de leur victoire des Plaines d'Abraham ! Et, quant à y être, pourquoi ne pas se préparer à célébrer dignement, en 2010, le 250e de la victoire de Lévis à Sainte-Foy !!

Jean-Luc Dion, ing.


Montréal en liesse le 8 juillet ?
Christian Gagnon (ing.)
Le Devoir (opinions)
mardi 8 juillet 2008
Source : clic

Plusieurs ont récemment reproché avec véhémence au premier ministre Stephen Harper et à la gouverneure générale Michaëlle Jean de répéter ici et à l’étranger que « la fondation de Québec, c’est la fondation de l’État canadien », que « Samuel de Champlain est le tout premier gouverneur du Canada » et que « le 400e anniversaire de Québec, c’est la fête de tous les Canadiens ».

D’aucuns y ont vu une pure propagande visant à empêcher que, au terme de ces festivités, un plus grand nombre de Québécois ne s’identifient à la nation québécoise plutôt qu’à la canadienne. On peut certes s’offusquer de ce révisionnisme qui fait reculer la naissance du Canada de 1867 à 1608. Mais pourquoi ne pas plutôt laisser à nos (?) institutions fédérales le soin de trébucher dans leurs propres contradictions ?

Ainsi, à l’avenir, lorsque tous les 1er juillet le premier ministre s’exclamera « Happy Birthday Canada ! » sur la colline parlementaire à Ottawa, il faudra désormais conclure qu’il s’y est pris deux jours à l’avance. Mieux encore, le 26 juillet prochain, c’est à Louisbourg (Nouvelle-Écosse) que l’argent des contribuables fera courir les foules. « En 2008, le lieu historique national du Canada de la Forteresse-de-Louisbourg célébrera le 250e anniversaire du second siège de Louisbourg. Ce siège a été un tournant décisif dans la guerre de Sept Ans et a ouvert la voie à l’attaque de Québec par la mer l’année suivante. James Wolfe s’est distingué au cours du siège en tant que l’un des trois commandants de division et devait devenir l’année suivante le commandant des forces terrestres britanniques qui attaquèrent Québec », nous annonce fièrement l’Institut Louisbourg de l’Université du Cap-Breton, coorganisateur des célébrations avec Parcs Canada, organisme sous la responsabilité du ministère du Patrimoine canadien. Ce 26 juillet, tous les Québéco-Canadiens seront invités à chérir ce jour où, il y a 250 ans, le brigadier général Wolfe se frottait les mains d’aise à l’idée de bientôt attaquer Québec.

Mais, au fait... une autre date historique de juillet 2008 a échappé à l’attention de nos bienveillants experts fédéraux en nation-building. Le 8 juillet prochain marquera les 250 ans de la bataille de Carillon (clic). Ce jour-là, les quelque 3600 hommes de Montcalm mirent en déroute 16 000 soldats britanniques ayant pris d’assaut le fort de Carillon (aujourd’hui Ticonderoga, dans l’État de New York).

Ce haut fait d’armes stoppa net l’invasion anglaise de la Nouvelle-France par le sud. C’est même la bannière de ce glorieux régiment qui est à l’origine de l’actuel drapeau du Québec. Grâce à cette victoire, Ville-Marie demeura française un an de plus. Et si des Montréalais francophones s’avisaient d’organiser des célébrations grandioses pour cet autre 250e anniversaire ? Parions que la chose serait jugée du plus mauvais goût.

MONTCALM

***

Christian Gagnon, Montréal


NOMMÉE POUR DIVISER LES QUÉBÉCOIS

Grâce à ses conseillers nombreux et bien payés, l'ancien P.M. canadien, Paul Martin, a fait un coup fumant en nommant Michaëlle Jean GG. En effet, depuis P.E. Trudeau, une constante de ce gouvernement est de DIVISER les Québécois.

En nommant cette charmante et « verbomotrice « personne à ce poste généralement honni par la majorité québécoise, on savait que cela allait provoquer des étincelles et du ressentiment. En effet, son reniement de ses anciennes convictions indépendantistes n'a pas manqué de choquer nombre de militants, particulièrement l'écrivain Victor-Lévy Beaulieu.

Or, il était assez facile de prévoir pour les fédéraux que cela allait soulever la majorité des Québécois d'origine haïtienne qui sont assez nombreux au Québec contre les autres Québécois francophones. Ce qui n'a pas manqué de se produire à la plus grande joie de tous les anti-Québec...

Nos compatriotes
d'origine haïtienne semble bien avoir servi involontairement de mercenaires dans cette affaire... Très regrettable !

Surtout que :

« Rien n’étant plus vieux, paraît-il, que le journal de la veille, il s’en trouve sans doute très peu pour se souvenir de cette soirée au cours de laquelle, à l’occasion d’un banquet de la Tribune de la presse à Ottawa, en octobre 2005, la représentante de la reine d’Angleterre en terre canadian, son Excellence Michaëlle Jean, s’était présentée au micro, visiblement sous influence, pour annoncer tout de go : « Ce soir, les autres, on s’en fout ! Je vais faire une folle de moi. » Elle devait ajouter, la bouche un brin pâteuse, mais l’œil plutôt guilleret : « Je n’ai pas été nommée gouverneure générale parce que je suis une femme, ou parce que je suis immigrante ou parce que je suis Noire. Non. Mais parce que je suis hot…» [*]
(...)
«
Bien sûr que cela peut vous monter à la tête, surtout si on l’a légère, de se faire dire qu’on est le successeur de Samuel de Champlain. Ou encore de lire dans Libé qu’on serait un heureux mélange de Lady Di et de Nelson Mandela. On en a connu d’autres qui n’ont pas survécu au king size ego trip sur lequel ils s’étaient engagés...»
(...)
«
Dans un documentaire tourné en 1991 et portant le titre La manière nègre, le prince-consort, Jean-Daniel Lafond, présentait la future vice-reine en compagnie de poètes engagés dans la lutte pour l’indépendance du Québec, les Chamberland, Godin, Ferretti, Vallières, Laferrière et autres alors qu’ils levaient ensemble leurs verres « à l’indépendance et aux indépendances » »...
SOURCE : clic
[*] Une sublime vidéo qui le montre...: clic




*****

Soutenons :

VIGILE.NET

LE QUÉBÉCOIS

L'AUT'JOURNAL

LE COUAC

-----------